Rédigé par denge -
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Faut-il crier avec les loups contre le théisme islamique actuellement médiatisé ? Non. Le mouvement libertaire révolutionnaire (ne parlons pas de certains signataires du confusionniste « appel des libertaires contre l'islamophobie ») est clair concernant les religions (théistes, nationalistes, capitalistes) depuis bien longtemps. ni contre l'une ni contre l'autre des religions en particulier, mais contre toutes les religions qui de fait enrégimentent les consciences/vivants dans des idées/relations totalitaires, guerrières et qui laissent perdurer, pour la cause, la soumission/domination et l'exploitation des humains par d'autres. L'objet de la critique est ici les religions révélées (islamique notamment mais les autres aussi) mais aussi les religions capitalistes et nationalistes (O/NU/TAN) qui imposent selon leur croyance un monde de soumission. L'objectif est aussi de répondre à nombres de propos ou réflexions de compagnons de travail (musulmans et autres) avec qui j'ai pu éprouver l'actualité et la non profondeur de certaines réflexions, tendant à réduire un individu à une communauté, à une religion de naissance ou à une couleur de peau.
Rédigé par denge -
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Il y en a , il y en a, il y en a des idiots utiles... les partisans de la théorie du complot.
Ils sont forts en arguments fallacieux, en exemples fumeux, en coups de force émotionnels, en manipulation...
Malheureusement pour eux, il leur manque ce minimum d'intelligence qui les empêche de passer du délire à la réalité.
Comment les reconnait-on ? Comme énoncé en introduction, leur force est leur faiblesse. Ils ne fonctionnent que par idées délirantes ou simplistes... plus c'est gros plus ça passe.
Si nous soutenons tout les ouvriers qui
sont en grève, cela ne signifie pas que nous soutenons les centrales
syndicales, bien au contraire.
Car lorsque le peuple, ou une partie du
peuple ce soulève, ces centrales n'ont qu'un seul rôle :
empêcher les revendications immédiates de se transformer en lutte
contre le capitalisme.
Prenons par exemple la lutte actuelle
contre la réforme du code du travail, que nous disent les syndicats
réformistes, la CGT en tête ? Qu'il y aurait une destruction
du code du travail... leur éternel slogan qu'ils ressortent environ
tout les 5 ou 6 ans.
Le problème n'est pas la réforme,
d'années en années la loi suit le système économique, la fameuse
loi El Komri à lieu dans toutes l'Europe sous d'autres noms .La
loi à toujours été le serviteur du capitalisme. Ainsi combattre
une loi c'est une chose et il faut le faire, mais bien comprendre que
s'en arrêter là ne servira pas à grand chose, en est une autre. Et
c'est ici que la bureaucratie syndicale de type CGT, FO etc apparaît.
Leur rôle est de saboter l'élan populaire pour que des révoltes
restent au stade de revendications.
Rédigé par denge -
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L'anarchisme n'a jamais été largement accepté en Amérique du Nord.Négligeant
les raisons pour lesquelles cela ne s'est pas produit dans le passé, il
faut se demander pourquoi l'anarchisme reste une philosophie marginale
et mal comprise.Les conditions semblent certainement mûres pour une floraison des idées et des activités anarchistes.
La méfiance populaire envers le gouvernement et les entreprises,
mesurée par les sondages d'opinion, est beaucoup plus élevée qu'il y a
25 ans. Les chiffres officiels du chômage continuent de flotter à près
de 7%, alors que le chômage effectif est probablement beaucoup plus
élevé. La folie suicidaire de la course aux armements ne pouvait guère
être plus claire. Et la faillite du marxisme est trop évidente. Les
régimes marxistes du monde entier ont totalement et abjectement échoué à
créer quelque chose s'approchant des sociétés libres, égalitaires.
Pourtant, l'intérêt pour l'anarchisme et la quantité d'activité anarchiste en Amérique du Nord restent piteusement petites. Pourquoi? Une
grande partie du blâme doit être attribuée au système éducatif, aux
mass media, à la religion organisée et aux syndicats hiérarchisés qui
ont étranglé le mouvement ouvrier.Mais les facteurs externes ne fournissent qu'une explication partielle.Des facteurs internes doivent également être pris en considération.
La période 1900-2000 a vu le
capitalisme se développer dans sa version libérale et mondialisée. Ce
modèle a connu une expansion importante, appuyé sur une
volonté conquérante ; son objectif est en effet de se généraliser
jusqu'à devenir la norme sur toute la planète. Pour autant, nous
constatons depuis quelques décennies que ce système souffre
de contradictions qui se font jour de plus en plus bruyamment.
Ainsi, le capitalisme propose aujourd’hui deux cadre qui semblent
s’opposer : le cadre mondialisé et le cadre national. En
effet, face aux concurrences engendrés par la mondialisation,
certaines franges des partisans du capitalisme tentent de résister aux
processus en défendant la nation et l’Etat comme cadre
économique ( on retrouve cela tant dans l’extrême droite
nationaliste que dans une partie de la gauche institutionnelle ; les
organisations régionalistes indépendantistes défendent la même
chose à une autre échelle).