Que veulent les réformistes ?
Rédigé par denge - -(source : syndicat anarchiste montceau les mines)
Si nous soutenons tout les ouvriers qui sont en grève, cela ne signifie pas que nous soutenons les centrales syndicales, bien au contraire.
Car lorsque le peuple, ou une partie du peuple ce soulève, ces centrales n'ont qu'un seul rôle : empêcher les revendications immédiates de se transformer en lutte contre le capitalisme.
Prenons par exemple la lutte actuelle contre la réforme du code du travail, que nous disent les syndicats réformistes, la CGT en tête ? Qu'il y aurait une destruction du code du travail... leur éternel slogan qu'ils ressortent environ tout les 5 ou 6 ans.
Le problème n'est pas la réforme, d'années en années la loi suit le système économique, la fameuse loi El Komri à lieu dans toutes l'Europe sous d'autres noms .La loi à toujours été le serviteur du capitalisme. Ainsi combattre une loi c'est une chose et il faut le faire, mais bien comprendre que s'en arrêter là ne servira pas à grand chose, en est une autre. Et c'est ici que la bureaucratie syndicale de type CGT, FO etc apparaît. Leur rôle est de saboter l'élan populaire pour que des révoltes restent au stade de revendications.
Nous voyons donc que le principale soutien du système libérale est la direction de ces syndicats( on pourrait dire de même des partis politiques et de certaines associations ). lorsque des salariés sont en lutte nous voyons régulièrement que c'est la base qui mène la lutte et que souvent ce sont les organes de directions syndicales qui ramène le potentiel révolutionnaires au stade de simple négociation englobé sous l'égide de cette pseudo-démocratie républicaine. Ceci n'a rien d'innocent, ni rien de nouveau la base entant que « peuple » ce dresse et la tête de la pyramide, elle, joue pour ces intêrets avec comme principale force, la soumission de la base à son autorité.
Quels sont donc leurs intêret ? L’accélération du processus ultralibéral et inégalitaire, induit, pour le cas de la France, une réorganisation syndicale sur le modèle anglo-saxon ; la CGT voit donc d'un bon œil ce changement, puisqu'elle souhaitent prouver qu'elle sera le seul « partenaire sociaux » du patronat. Pour cela elle se garde bien de réclamer des améliorations des conditions de travail, elle préférent dire « ralentissons la casse» comprenez entre les lignes « attention, nous voulons une plus grosse part du gâteau ».
Nous voyons donc plus clair dans le grand paradoxe de ces syndicats, d'un coté ils se targuent d'être nombreux, de l'autre malgré ce grand nombre supposé, ils n'ont jamais lancé une grève générale, ou même à plus petite échelle, bloqué l'économie d'un territoire donné (ville département, usine avec ses succursales etc) pour combattre des licenciements ou tout autre point relevant de la lutte des classes ( lutte des classes qui n'existe plus dans leurs statues).
Une fois de plus le gens du peuple se sentiront impuissant, alors que les échecs ne viennent pas du manque de force mais bien, non pas de la trahison des élites qui eux sont en accord avec leur positions dominantes, mais parce qu'ils auront accepter des chefs et des organes pyramidaux.
Pour nous, anarcho-syndicalistes, nous pensons que toutes luttes doivent s'organiser par la base, c que nous pouvons appeler l'auto-organisation, en vu pas que de se défendre face à l'ordre bourgeois mais aussi pour frapper le capitalisme. Donc tout combat sur le terrain économique doit viser l’expropriation des richesses et l'abolition du capital, c'est à dire avoir une portée révolutionnaire.